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Kirikou et la sorcière (Kirikou) épisode 1
Conte africain, animé avec des dessins traditionnels. Minuscule bonhomme qui parlait déjà dans le ventre de sa
mère, très impatient de découvrir le monde, Kirikou vient au monde par
ses
propres moyens. Il apprend alors que son père a disparu, comme
d'ailleurs tous
les autres hommes du village. La sorcière Karaba n'est pas étrangère à
ces disparitions, elle qui a fait main basse sur toutes les richesses du
pays, affamant ainsi la région. La rumeur prétend même qu'elle aurait
mangé tous les hommes du village après les avoir fait prisonniers. Le
petit Kirikou décide alors de rencontrer la sorcière pour comprendre les
raisons de sa méchanceté et part pour un aventureux périple vers le Sage de la
Montagne Interdite...
* Grand Prix du Festival du film d'animation d'Annecy 1999
C'est une pure merveille. Chaque image recèle à
elle seule un infini de couleurs et de rêveries, de la nudité ambrée
des villageoises aux douloureux flamboiements de Karaba, aiguë et
brillante comme un portrait de Klimt ; des sombres fétiches, cocasses et
inquiétants, aux douces rondeurs de Kirikou. Et le décor fourmille
d'inventions. Le miracle de Kirikou, c'est que toute cette beauté
visuelle, toute cette poésie limpide et sensuelle soient relayées par
la tendresse, la richesse du conte lui-même. Le dialogue est sublime (« Mère, enfante-moi ! - Un enfant qui parle dans le ventre de sa mère s'enfante tout seul »), la candeur de Kirikou, désarmante, donc invincible. Récit
d'initiation, ce dessin animé exceptionnel contourne toute
représentation manichéenne du bien et du mal, offre aux enfants un
cadeau rare et précieux : la liberté. (...) Cécile Mury, Télérama
Michel Ocelot a passé son enfance en Afrique. Après des études
d'art à Rouen, travaillant pour la télévision, il commence à réaliser
des courts métrages d'animation. Il aime manier le papier découpé, technique qu'il va réutiliser en y
intégrant le concept des ombres chinoises, pour la réalisation de la
série Ciné Si qui donnera naissance au fabuleux Princes et princesses.
Michel Ocelot développe une technique personnelle de l'animation proche de Paul
Grimault et dont l'univers ne déplairait pas à Miyazaki. Il réalise la série Les Aventures de Gédéon (d'après Benjamin Rabier) au
cours de l'année 1976, ainsi que Les trois inventeurs (1979, prix BAFTA de Londres).
Il faut attendre l'année 1998 pour que son premier long métrage créé la surprise : Kirikou et la sorcière
rafle plus d'un million d'entrées pour son exploitation et pose la
patte Ocelot aux yeux des petits et grands spectateurs. Pour les
cinéphiles, l'animation d'Ocelot représente le fait que Disney ne règne
toujours pas en maître. Pour son deuxième film, Ocelot reprend des
thèmes de sa série Ciné Si : tout en ombre chinoise, Princes et princesses est une merveille de narration (chaque conte est différent du précédent mais garde la même esthétique).
Le temps de revenir à Kirikou pour un deuxième opus, Kirikou et les bêtes sauvages, Michel Ocelot propose en 2006 le très beau film Azur et Asmar. Avec Les contes de la nuit (2011) puis avec Ivan Tsarevitch et la princesse changeante (2016), il
enrichit son oeuvre de nouveaux courts métrages inspirés du théâtre
d'ombres. En 2012 sort le troisième volet des aventures de Kirikou, Kirikou et les hommes et les femmes. Et en 2018, Dilili à Paris raconte
les aventures d'une jeune kanake menant l'enquête sur des disparitions
mystérieuses de fillettes dans le Paris la Belle Epoque, où l'animation
prend place dans des décors basés sur des prises de vue réelles.
Pour en savoir plus : le site de Michel Ocelot
Retrouvez ici d'autres films d'animation de Michel Ocelot disponibles en DVD dans les médiathèques.
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