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Kirikou et les bêtes sauvages (Kirikou) épisode 2
Conte africain, animé avec des dessins traditionnels. L'histoire de Kirikou et de la sorcière n'est qu'une des nombreuses
aventures vécues en Afrique par le petit bonhomme. C'est son grand-père,
installé dans la grotte bleue, qui fait le récit des autres exploits de
Kirikou. A travers quatre fables, il raconte comment l'inventif garçon
est devenu jardinier, détective, potier, marchand, voyageur et médecin.
Il raconte aussi pourquoi l'intelligence est la meilleure des armes pour
vaincre les difficultés et apporte la preuve que si le gentil Kirikou
est le plus petit des héros, il est aussi le plus vaillant...
Difficile de ne pas se lover dans l'éternité
suspendue de ces quatre contes à vitesse variable, d'une grande
magnificence visuelle. Le premier galope sous les crocs d'une hyène.
C'est un hymne à l'énergie que donne l'urgence, qui décuple les forces
et mène à l'essentiel. Le deuxième trotte sur le dos d'un buffle. Une
leçon de persévérance et de confiance en soi. Le troisième marche au pas
sur le dos d'une girafe, dans des paysages de rêve. C'est un éloge de
la lenteur, source de paix et de recueillement. Enfin,
le quatrième s'installe dans l'intensité éperdue du dernier souffle
maternel, au chevet de la mère de Kirikou, empoisonnée par une fleur. En
lui faisant avaler le calice d'une plante magique, alors qu'elle est
allongée de profil dans sa case orangée (comme lorsqu'elle accouchait de
lui, dans le premier film), Kirikou remet sa mère au monde. Après
s'être enfanté tout seul, voilà que Kirikou enfante sa mère... A-t-on vu
plus troublante parabole sur la transmission ? — Marine Landrot, Télérama
Michel Ocelot a passé son enfance en Afrique. Après des études
d'art à Rouen, travaillant pour la télévision, il commence à réaliser
des courts métrages d'animation. Il aime manier le papier découpé, technique qu'il va réutiliser en y
intégrant le concept des ombres chinoises, pour la réalisation de la
série Ciné Si qui donnera naissance au fabuleux Princes et princesses.
Michel Ocelot développe une technique personnelle de l'animation proche de Paul
Grimault et dont l'univers ne déplairait pas à Miyazaki. Il réalise la série Les Aventures de Gédéon (d'après Benjamin Rabier) au
cours de l'année 1976, ainsi que Les trois inventeurs (1979, prix BAFTA de Londres).
Il faut attendre l'année 1998 pour que son premier long métrage créé la surprise : Kirikou et la sorcière
rafle plus d'un million d'entrées pour son exploitation et pose la
patte Ocelot aux yeux des petits et grands spectateurs. Pour les
cinéphiles, l'animation d'Ocelot représente le fait que Disney ne règne
toujours pas en maître. Pour son deuxième film, Ocelot reprend des
thèmes de sa série Ciné Si : tout en ombre chinoise, Princes et princesses est une merveille de narration (chaque conte est différent du précédent mais garde la même esthétique).
Le temps de revenir à Kirikou pour un deuxième opus, Kirikou et les bêtes sauvages, Michel Ocelot propose en 2006 le très beau film Azur et Asmar. Avec Les contes de la nuit (2011) puis avec Ivan Tsarevitch et la princesse changeante (2016), il enrichit son oeuvre de nouveaux courts métrages inspirés du théâtre d'ombres. En 2012 sort le troisième volet des aventures de Kirikou, Kirikou et les hommes et les femmes. Et en 2018, Dilili à Paris raconte les aventures d'une jeune kanake menant l'enquête sur des disparitions mystérieuses de fillettes dans le Paris la Belle Epoque, où l'animation prend place dans des décors basés sur des prises de vue réelles.
Pour en savoir plus : le site de Michel Ocelot
Retrouvez d'autres films d'animation de Michel Ocelot disponibles en DVD dans les médiathèques.
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