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Adama : le monde des souffles
Images de synthèse en 3 D et techniques artisanales. Adama, douze ans, vit dans un village isolé d’Afrique de l’Ouest. Au-delà des falaises s’étend le Monde des souffles, là où règnent les Nassaras. Une nuit, Samba, son frère aîné, disparaît. Adama, bravant l'interdit des anciens, décide de partir à sa recherche. Il entame, avec la détermination sans faille d’un enfant devenant homme, une quête qui va le mener au-delà des mers, au Nord, jusqu'aux lignes de front de la Première Guerre mondiale. Nous sommes en 1916.
* Prix Fondation Gan à la Diffusion, Festival du Film d'animation d'Annecy 2014.
Premier long métrage de Simon Rouby, Adama renouvelle les techniques du cinéma d'animation en s'inspirant des arts plastiques. Mêlant les techniques et les matières, le film de Simon Rouby jette un jeune Africain dans le chaos de 1914-1918.
L'identité
visuelle d'Adama répond à un travail d'hybridation de diverses techniques
d'animation. Le film ne s'inscrit pas dans la logique d'un dessin animé «industriel»,
au sens où le travail plastique et les techniques utilisées pour son
élaboration sont le fruit d'une réflexion artistique élaborée et d'une
confection artisanale méticuleuse. Simon Rouby a travaillé avec un plasticien
et il n'hésite pas à comparer son studio installé à La Réunion à un «laboratoire
de savant fou ». Le personnage d'Adama a ainsi été réalisé à partir de figurines
en argile (comme les autres personnages du film) qui ont été ensuite scannées
par ordinateur pour être animées en 3D. Ce choix
d'hybrider une technique artisanale (voire primitive) avec les nouvelles
technologies offertes par l'industrie numérique n'est pas hasardeux : il s'agit
pour Rouby de rendre plus vrais et authentiques les textures et les rendus
animés du film. Les visages révèlent ainsi «leurs défauts et leur asymétrie» et
semblent «plus directs et plus spontanés», estime le cinéaste.
Retrouvez un dossier complet sur le film en cliquant ici.
Simon
Rouby, né en 1980, a fait ses classes une bombe de peinture à la main
avant d’accéder à d’autres médiums comme la sculpture et la peinture. Il
a étudié la réalisation de films, d’abord à Paris aux Gobelins, puis à
Calarts, Los Angeles. Ses films de fin d’études ont été sélectionnés
dans de nombreux festivals internationaux dont Cannes, Clermont, San
Diego, Bucarest, Ottawa, Taiwan. En 2015, il finalise Adama, son premier
long-métrage, nommé aux Césars et aux European Film Awards. Il est Pensionnaire de
l’Académie de France à Rome, Villa Médicis en 2016/2017, ou il développe
une pratique de l’installation vidéo.
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