Une femme iranienne (Aynehaye Rooberoo - VOstf)

"Buddy movie" à l'iranienne. Bien que Rana soit une femme traditionnelle, elle est forcée de conduire un taxi à l'insu de sa famille pour rembourser la dette qui empêche son mari de sortir de prison. Par chance, elle rencontre la riche et rebelle Adineh, désespérément en attente d’un passeport pour quitter le pays, et ainsi échapper à un mariage forcé. Les deux femmes vont s’aider mutuellement, mais Rana ignore qu’Adineh cache un lourd secret…

* Grand prix, Festival Chéries-Chéris, Paris, 2012.

Nouvelle plongée sociologique en Iran, dans un « taxi Téhéran », comme dans le film de Jafar Panahi. Ici, il n’est question que de la condition féminine : aussi différentes que possible, Rana, la conductrice, une mère de famille traditionaliste, et « Eddie », une rebelle transsexuelle, vont apprendre à s’accepter et à s’entraider. Un film touchant et juste, porté par la présence et le charisme de ses deux interprètes principales. Cécile Mury, Telerama.fr, 2015.

Negar Azarbayjani est une réalisatrice iranienne née en 1974. Diplômée en cinéma de l’université d’art de Téhéran, elle obtient une maîtrise en Arts visuels des médias à l’Emerson College de Boston. Elle débute sa carrière en réalisant des séries TV et comme monteuse. Après un rôle dans Nasl-E-Sookhte, de R. Mollagholi Poor, elle s’installe aux Etats-Unis. Elle réalise de nombreux courts métrages. Une Femme iranienne, réalisé en 2011 et projeté dans les salles françaises en 2015, est son premier long métrage de fiction. En 2017, Negar Azarbayjani sort un deuxième film, Season of Nargues.

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