Shimu, 23 ans, travaille dans une usine textile à Dacca, au Bangladesh. Face à des conditions de travail de plus en plus dures, elle décide avec ses collègues de monter un syndicat malgré les menaces de la direction et le désaccord de son mari. Ensemble, elles iront jusqu’au bout.

  • Prix de la meilleure interprétation féminine, Festival international des Jeunes réalisateurs de Saint-Jean-de-Luz 2019.

Inspiré d'une histoire vraie, ce film proche du documentaire brosse le portrait d'une héroïne obstinée et attachante. Le Figaro.


Réalisé par Rubaiyat Hossain, une native de l’endroit qui a étudié le cinéma aux États-Unis, Made in Bangladesh s’inspire du combat de Daliya Akhtar Dolly, qui parvint de haute lutte à syndiquer l’usine textile qui l’employait. La cinéaste et elle ont coécrit le scénario qui s’attarde au parcours semé d’embûches de Shimu, une Bangladaise de 23 ans. Après qu’un incendie eut emporté une de ses consœurs qui s’intéressait aux droits peu publicisés des travailleuses, Shimu se donne pour mission d’améliorer leur sort à toutes en consultant un organisme de femmes syndicalistes.

 "Je me suis toujours intéressée à la manière dont les femmes négocient leur espace dans la société, et les ouvrières du textile se sont imposées comme un choix évident. En faisant des recherches, je me suis rendu compte qu’elles étaient souvent présentées comme des victimes. Or celles que j’ai rencontrées étaient au contraire très courageuses et badass. Avant de travailler avec Daliya Akhtar Dolly, j’ai discuté avec de nombreuses autres ouvrières remarquables. La seule différence, c’est qu’elle a immédiatement accepté de participer au film lorsque je le lui ai proposé. Elle a rejoint l’équipe en 2016 et nous a aidé·e·s à le rendre le plus authentique possible." Rubaiyat Hossain.

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Ce film est interdit aux moins de 16 ans.