Mon fils (Dancing Arabs)

Iyad a grandi dans une ville arabe en Israël. A 16 ans, il intègre un prestigieux internat juif à Jérusalem. Il est le premier et seul Arabe à y être admis. Il est progressivement accepté par ses camarades mais n’a qu’un véritable ami, Yonatan, un garçon atteint d’une maladie héréditaire. Iyad se rapproche de la famille de Yonatan, apportant du courage et de la force à sa mère Edna. Il devient vite le deuxième fils de la famille. (Version originale du film en version multilingue, avec séquences en arabe et en hébreu).

Pari réussi : les problèmes d'identité, religieuse, nationale ou même physique, ont rarement été abordés avec une telle intensité grâce à un quatuor de comédiens exceptionnels. Bernard GENIN, Positif.

Eran Riklis est un réalisateur israélien né en 1954, on le connaît entre autres pour le film La Fiancée Syrienne. Natif de Jérusalem, Eran Riklis grandit sur le continent américain, entre le Canada, les Etats-Unis et le Brésil. Après avoir décroché son diplôme de la National Film School de Beaconsfield en Angleterre, il tourne son premier film On a clear day you can see damascus, un thriller inspiré de faits réels, en 1984.En 1991, on le retrouve avec Cup Final, et accède enfin à la reconnaissance internationale, puisque le film est présenté dans de nombreux festivals. Le cinéaste enchaîne avec Zohar, qui devient vite un carton au box office israélien. A partir de là tout devient plus facile et le rythme s'accélère. Le réalisateur signe Vulcan Junction, long-métrage empreint de rock'n'roll, avant d'adapter un roman israélien, Temptation. Mais c'est avec le drame La Fiancée Syrienne que Riklis franchit un nouveau palier : son film est acclamé au-delà des frontières et remporte 18 prix, notamment au festival de Locarno et au festival des films du monde de Montréal. 

"J’ai fait beaucoup de films sur le conflit israelo-arabe avec Les Citronniers, La Fiancée syrienne, mais ce qui m’intéressait surtout ici, c’était le passage à l’âge adulte. Et c’est amusant car nous connaissons les codes de ces films : le premier amour, qui est d’abord le plus grand amour puis une déception, mais avec le fait que le garçon représente une minorité, cela se mêle avec le conflit, et c’était un défi intéressant à relever." Eran Riklis. 

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