A PARTIR DE 6 ANS ET PLUS !
Agatha, ma voisine détective (Nabospionen)
Dessin (à la main sous Photoshop), Animation 2D. Agatha, dix ans, se passionne pour les enquêtes policières. Dans le sous-sol de l’immeuble dans lequel elle vient d’emménager, elle a installé son agence de détective. Sa première enquête l’embarque dans une affaire plus compliquée que prévu...
Agatha, 10 ans, porte un prénom que connaissent tous les fans
de polar. Son nom de famille est « Christine », en plus ! Comme la
célèbre romancière, elle veut, évidemment, devenir détective. Dans la
ville où elle emménage avec sa mère, policière, et ses deux sœurs, elle
repère une épicerie où les vols se multiplient. Elle propose aussitôt
ses services au patron, plutôt méfiant… C’est qu’un de ses voisins lui
paraît étrangement suspect, avec sa mèche romantique, son air méprisant
et son comportement bizarre. Au risque de multiplier les gaffes — elle
excelle en la matière —, Agatha épie le beau Vincent, bien décidée à le
confondre. Ce joli film d’animation, qui alterne les teintes pastel (pour le
quotidien de l’héroïne) et un noir et blanc presque expressionniste
(lors de ses enquêtes) nous suggère que le mystère peut surgir à chaque
coin de rue si on sait le débusquer. Mais attention aux apparences
trompeuses : il ne faut pas, comme aurait tendance à le faire Agatha,
soupçonner les autres sous prétexte qu’ils sont différents ou
solitaires. Morale plutôt sympathique, distillée avec charme et finesse. Pierre Murat. Télérama.fr
Beaucoup d’enfants grandissent avec le sentiment de ne pas vraiment
être à leur place. Certains, comme Agatha, choisissent d’être en marge
et d’assumer leurs différences tandis que d’autres font semblant d’être
ce qu’ils ne sont pas. Je suis sûre que de nombreux spectateurs vont
s’identifier à l’un ou l’autre des personnages. Au lieu de leur dire ce
qu’ils doivent faire ou ne pas faire, je préfère leur montrer à travers
cette comédie qu’ils ont toujours le choix d’être eux-mêmes et
d’affirmer leurs goûts. Avec un peu de chance, ils vont passer un bon
moment et le film leur donnera peut-être confiance en eux en comprenant
qu’ils ne sont pas les seuls à se sentir parfois différents, analyse la réalisatrice Karla von Bengtson.
Karla von Bengtson se
forme à L’école du Film du Danemark. Elle réalise en 2010 Mon tonton ce tatoueur tatoué.
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