A PARTIR DE 4 ANS ET PLUS !
Zibilla ou la vie zébrée
Papier découpé, 2D numérique, dessin traditionnel. Zibilla, jeune zèbre adoptée par des parents chevaux, subit des moqueries dans sa nouvelle école. Elle en vient à détester ses rayures ! Quand on lui vole son doudou, ni une ni deux, elle part à sa recherche et l’aventure commence... C’est en compagnie d’un pauvre cheval déguisé malgré lui en fauve que Zibilla va commencer à reprendre confiance en elle et à accepter sa vraie nature. C’est un spectacle vraiment inattendu auquel la maîtresse et les élèves vont assister lors de la sortie au cirque !
Trois courts métrages d'animation avec
bestioles anthropomorphes, humour léger et morale salutaire. Du La
Fontaine moderne, à partir de 4 ans.
A la manière des fables de La Fontaine, ce florilège de trois
courts-métrages d’animation met en scène des
animaux anthropomorphes. Pour délivrer, avec humour et légèreté, une
morale antiraciste.
Les histoires en deux mots : Un girafon rencontre un écureuil xénophobe dans Tout là-haut (Martina Svojíkóva, 13 min, 2019). Les animaux de la forêt organisent une course à bicyclette dans Le Dernier jour d’automne (Marjolaine Perreten, 7 min, 2018). Une petite zébrelle se voit mal accueillie par ses camarades chevaux dans Zibilla (Isabelle Favez, 26 min, 2019).
L’argument pour leur donner envie : Identification garantie avec Zibilla,
morceau de bravoure de la collection. Les pérégrinations de l’héroïne à
la recherche de son doudou – un passage réussi sous le chapiteau d’un
cirque – tiennent en haleine.
Ce qu’ils vont apprendre : Même si Le Dernier jour d’automne
traite d’écologie (des pièces de vélo recyclées) ou de solidarité (des
animaux s’entraidant), c’est bien la tolérance qui est au cœur du
programme. Accepter l’autre, quelle que soit sa différence : des rayures
(Zibilla) ou une grande taille (Tout là-haut).
Le court qu’ils vont vraiment aimer : Outre sa superbe technique d’animation – un mélange papier découpé et 2D numérique –, Tout là-haut
convainc par ses dialogues percutants et par sa morale antiraciste. Un
écureuil populiste monte les habitants de la forêt contre un girafon, en
visite touristique avec ses parents. Sans voir les services que
celui-ci peut rendre. Comme les œuvres de La Fontaine à leur époque, le
film devient métaphore de la France contemporaine, où les migrants
suscitent parfois le rejet. Nicolas Didier, Télérama.
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