LA VIE MÊME
Son frère
A Paris, Thomas est atteint d'une maladie incurable qui détruit ses 
plaquettes sanguines. Celle-ci astreint le patient à un régime sévère. 
Un soir, il passe affolé chez son frère Luc, qu'il a perdu de vue, pour 
lui confier la gravité des symptômes.
* Inédit en DVD dans les médiathèques !
* Ours 
    d'argent au Festival de Berlin, 2003.
Un film intense et sobre sur la fraternité, la douleur, le corps et sa déchéance. 
 
Dans cette fiction hyperréaliste, Patrice Chéreau décrit la 
complexité et la richesse des rapports fraternels, et montre crûment les
 bouleversements entraînés par une maladie qui ne disait pas encore son 
nom.
 Un soir, Thomas débarque chez son frère Luc. Ils ont été 
longtemps sans nouvelles l'un de l'autre. Thomas apprend à son frère 
qu'il est atteint d'une maladie du sang. Le nombre de ses plaquettes est
 en chute libre, il risque l'hémorragie à tout moment. Paniqué, il 
demande à Luc de l'accompagner à l'hôpital où il doit retourner le 
lendemain, après y avoir séjourné trois mois. Hospitalisé sur-le-champ, 
Thomas enjoint Luc de rester pour l'aider à traverser les affres de 
cette maladie. Dans ces moments douloureux, les deux frères se 
redécouvrent, franchissent des barrières qui les séparaient depuis 
l'enfance : l'homosexualité de Luc et la préférence de leur père pour 
l'aîné, Thomas. “Pourquoi c'est pas Luc qui l'a attrapée, cette 
saloperie ?”, laisse éclater le père, alors que la maladie déchire les 
uns et rapproche les autres...Sans fausse pudeur, avec un regard à la 
fois chirurgical et tendre, Patrice Chéreau évoque la complexité des 
rapports fraternels, qu'une expression ambiguë de Luc résume 
parfaitement : “ Mon frère m'intéresse pas du tout. J'aurais adoré avoir
 un frère !” https://festival-avignon.com/fr 
Patrice Chéreau,
 mort en 2013, fut un artiste engagé ayant eu de multiples casquettes 
tout au long de sa riche carrière. Dès sa prime jeunesse, il monte sur 
les planches et devient directeur du Théâtre de Sartrouville à seulement
 22 ans. Il travaille ensuite à Milan, puis au TNP de Villeurbanne, 
avant de devenir en 1982 codirecteur du Théâtre des Amandiers de 
Nanterre. On ne compte plus ses mises en scène de théâtre ou encore 
d’opéras. Il fit bien évidemment également du cinéma, que ce soit devant
 ou derrière la caméra, se mettant également souvent lui-même à 
l’écriture de ses scénarios. En tant que comédien, on se souvient 
surtout de son Camile Desmoulins dans le Danton de Wajda, de ses prestations dans Adieu Bonaparte de Youssef Chahine ou encore dans Le Dernier des Mohicans de Michael Mann. Il tournera également sous la direction de Claude Berri, Raoul Ruiz
 ou Michael Haneke. Derrière la caméra, il commence sa filmographie de 
réalisateur à l’âge de 30 ans avec l’adaptation très remarquée du roman 
de James Hadley Chase, La Chair de l’orchidée, un film étouffant de noirceur. Parmi ses autres longs métrages les plus appréciés et commentés, citons L’Homme blessé, l’un des premiers films d’importance à aborder frontalement l’homosexualité, La Reine Margot, adaptation bouillonnante d'Alexandre Dumas, ou encore son portrait de groupe fiévreux, plein de bruit et de fureur qu’est Ceux qui m’aiment prendront le train.  
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