A PARTIR DE 8 OU 10 ANS !
Ma folle semaine avec Tess (Mijn bijzonder rare week met Tess)
D'après le roman de Anna Woltz publié aux éditions Bayard.Montrouge. C’est l’été, Sam vient d’arriver avec sa famille sur la merveilleuse île de Terschelling mais leur séjour débute mal. Sa mère est clouée au lit à cause d’une forte migraine et son frère se casse une jambe sur la plage. Sam se retrouve alors seul à déambuler dans le village et rencontre Tess, une fille qui a des étincelles plein les yeux. Il se réjouit de partager des moments avec cette nouvelle amie dont il admire l’audace et l’enthousiasme. Mais cette belle rencontre ne doit pas lui faire oublier son « programme d’entraînement à la solitude »... En effet, Sam se pose beaucoup de questions sur la mort et comme il est le cadet de la famille, il imagine qu’un jour il devra s’habituer à vivre seul, sans ses parents ni son frère ainé. Lors d’un pique-nique organisé par Tess, le jeune garçon constate qu’elle a un comportement étrange et il finit par comprendre que son amie souhaite son aide pour accomplir son plan secret. En effet, celle-ci a retrouvé la trace de son père qu’elle n’a jamais connu et elle a bien l’intention de le rencontrer !
* Mention spéciale du Jury - 69e Festival international du
film de Berlin
* Grand Prix du Public - Festival international du Film pour
enfants de New York
Adaptation du roman jeunesse d’Anna Woltz, ce premier long métrage se
déroule dans un décor singulier : l’île de Terschelling, au large des
Pays-Bas. Avec une grande délicatesse, le cinéaste néerlandais relate
les vacances d’un garçon de 11 ans (promenades à vélo, dégustation de
croquettes de poisson), marquées par la rencontre avec une jeune fille
du coin, à la recherche de son père.
Steven Wouterlood signe un récit d’apprentissage lumineux, dans le sillage des contes estivaux de Guillaume Brac, entre robinsonnade et questionnement existentiel : le héros, benjamin de la famille, s’impose des « entraînements à la solitude »
pour le jour où ses proches disparaîtront. Superbement filmés, les
paysages côtiers inhabités disent à merveille l’entrée dans
l’adolescence, âge de tous les possibles. Télérama
Ma folle semaine avec Tess élève, à la hauteur des adultes que
nous sommes devenus, un monde de l’enfance où légèreté et gravité
s’accordent sans heurt, emportées toutes deux dans l’énergie vitale de
la jeunesse. C’est cette dualité harmonieuse et dynamique que met en
scène, avec une intelligence émotionnelle rare, Steven Wouterlood dans
son premier long-métrage. Le réalisateur filme les jeux de gosses avec
sérieux et saisit les pensées sombres avec gaieté, fait sourire ses
personnages quand les traverse le chagrin, et sèche leurs larmes dans un
rayon de soleil. La caméra prend le temps de s’arrêter sur ces instants
mais, la plupart du temps, vive, alerte, en mouvement, elle file à
toute allure, accrochée aux basques des gosses qui courent, et aux roues
de leurs vélos qui sillonnent les dunes. Ce rythme rapide donne
toute son énergie au film à travers une succession de rencontres. Le Monde
Steven Wouterlood est né à Utrecht, aux Pays-Bas en 1984. Déjà tout jeune, il adore faire des films et emprunte souvent la camera vidéo de sa grand-mère. Cette passion pour la réalisation continue de grandir et il suit une formation à l’École d’art d’Utrecht où il obtient son diplôme de réalisateur en 2007. Avant de réaliser son premier long métrage Ma folle semaine avec Tess, il a réalisé plusieurs films courts et séries multi-récompensés à l’international comme Anything goes (2013), King’s day (2016), ou encore Remi, nobody’s boy (2018) série de sept épisodes adaptée du roman d’Hector Malot pour la télévision.
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