Un soir, seul au volant, le docteur Nariman tente d’éviter un chauffard et renverse une famille en scooter. Il les dédommage pour les dégâts matériels et insiste pour qu’Amir, leur enfant de huit ans, légèrement blessé, soit conduit à l’hôpital. Deux jours plus tard, à l’institut médico-légal où il travaille, Nariman s’étonne de revoir la famille, venue veiller le corps sans vie d’Amir. Le rapport d’autopsie conclut à une intoxication alimentaire. Mais Nariman a du mal à accepter cette version officielle qui pourtant l’innocente.

Le cinéaste Vahid Jalilvand filme deux classes sociales que tout sépare, mais qu’un drame fait entrer en collision.

Dans une nuit qui semble pleine d’incertitude et de danger, un médecin au volant de sa voiture est poussé à l’accident par un chauffard qui disparaît. Au bord de la route, un couple a été heurté sans gravité, mais son enfant, pourtant ­indemne à première vue, meurt le lendemain à l’hôpital où exerce le médecin. Avec des ingrédients de thriller qui rappellent le cinéma d’Asgar Farhadi (Le Client), ce curieux film iranien file pourtant ailleurs. L’intrigue se resserre sur le sentiment de culpabilité qui frappe la classe bourgeoise, le médecin étant persuadé d’être responsable du malheur des pauvres gens qu’il a renversés. Cette fois, c’est à Haneke qu’on pense. (...) Frédéric Strauss. Télérama.fr

Vahid Jalilvand est né à Téhéran en 1976. Diplômé de l’Université de théâtre de Téhéran, il débute sa carrière comme acteur de théâtre très jeune. En 1996, il commence à travailler pour la télévision iranienne comme monteur puis comme réalisateur. il tourne ensuite plusieurs films documentaires. Wednesday, May 9 est son premier long métrage de fiction, film qui a remporté de nombreux prix dans différents festivals internationaux.

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Ce film est interdit aux moins de 16 ans.