LA VIE MÊME
Buladó
Kenza, 11 ans, vit sur l'île de Curaçao avec son père et son grand-père, deux hommes que tout oppose. Entre modernité et respect des traditions spirituelles ancestrales, la jeune fille tente de faire le deuil de sa mère qu'elle n'a jamais connue et de trouver son propre chemin.
Prix CICAE, Festival Ciné Junior 2022
Veau d’or du meilleur film, Festival du film des Pays-Bas NFF 2021
Prix du public, Festival international du film pour enfants de New York, Etats-Unis 2021
Prix du Jury, Festival international du film pour enfants de Chicago, Etats-Unis 2021
Un film d’une beauté totale sur la forme et sur le fond. Gilles TOURMAN, Les Fiches du Cinéma.
Dans
ce film singulier, peu bavard, les émotions s’expriment à travers les
éléments. L’espace alentour vibre, la nature se déchaîne, la maison,
littéralement animée par le souffle du vent, possède sa force propre...
D’où une chronique d’émancipation sensible, un récit sensoriel, qui rend
hommage aux coutumes afro-caribéennes et au pouvoir de l’invisible. Hélène MARZOLF, Télérama.
Buladó est le deuxième long métrage du réalisateur curacien et néerlandais Eché Janga. Il a été intégralement tourné à Curaçao, île de 150 000 habitants au large des Caraïbes, d'où est originaire le réalisateur.
La langue que parle les personnages du film s’appelle le Papiamento. C’est un créole qui mélange
l’espagnol, le néerlandais, le portugais, le français, l'anglais, des
langues africaines et la langue Arawak (une langue amérindienne
d’Amérique du Sud et des Antilles). « Bulado » signifie « volant / s’envolant » en Papiamento,
évoquant ainsi ce qui vole, le vent ou encore la robe de la mère de
Kenza accrochée au fil à linge.
La suite de cette belle analyse est disponible sur le site Benshi.
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