LA VIE MÊME
Test
De Didier Rouget. Après quelques années de vie commune, il suffit qu'un test de
grossesse débarque dans la vie de Christelle et Germain pour que
l'équilibre de leur couple vacille. C'est une longue nuit de doutes, de phobies et de
non-dits qu'ils vont affronter en attendant que le fameux test révèle sa
vérité...
Film inédit dans les médiathèques.
* Prix du public, Festival du Film de Beauvais-Oise, 2005
S’il fallait l’inscrire dans un genre, Test serait dans le
registre de la comédie dramatique. Dès l’écriture, il y avait le désir
de poser le problème du test de grossesse comme Hitchcock pose
secrètement une bombe sous la table, convoque ses personnages autour de
la table et attend que ça explose. Ce procédé narratif propose de
l’ironie dramatique, car le spectateur connaît l’enjeu de la scène avant
le protagoniste. Le personnage interprété par Vincent ne sait donc pas
ce qui l’attend, alors que le spectateur, lui, le sait déjà. C’est cette
ironie qui donne le ton général au film. Je me suis amusé ensuite à
décliner des situations extrêmement quotidiennes et réalistes, mais qui
seront toutes lues à travers le filtre de la présence du test de
grossesse. Il y a donc tout à la fois : une pression dramatique et un
ton de comédie... Didier Rouget.Ecrannoir.fr. Lire la suite
Après des études à l'ESRA, Didier Rouget fait ses
premiers pas dans le cinéma comme technicien (régisseur, machiniste,
électricien) mais aussi comme assistant à la mise en scène.
Dés 1987, il devient premier assistant réalisateur sur les courts métrages de Jean-Pierre Mocky (Gulliver), Gérard Krawzyck (Notre-Dame des Flots), Marc Caro (Le Topologue) ou encore Pierre Etaix (Rêve d'artiste, Rapt), avec qui il travaillera de nouveau sur la première fiction en Omnimax pour La Géode, J'écris dans l'espace. Il sera également premier assistant sur les longs métrages d'Agnès Varda, Patricia Mazuy ou encore Solange Martin, tout en travaillant parallèlement pour la télévision, notamment sur un film réalisé par Jane Birkin. Il tiendra également la caméra pour Agnès Varda en 2000 pour son documentaire Les Glaneurs et la glaneuse.
En 1995, il se lance dans la réalisation avec un projet de trois courts métrage formant un triptyque : Vive le 1er mai, Vive le 14 juillet et Vive le cinéma.
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