1889. Un lieutenant de l'armée suédoise d'origine noble, le comte Sixten Sparre, a déserté pour s’enfuir avec une célèbre danseuse de corde, la belle Elvira Madigan. Un amour fou les enflamme et chacun abandonne ses devoirs, elle le cirque, ses amis et son public, lui sa femme, ses enfants et l’armée. Ils fuient bientôt leur pays pour trouver refuge dans la campagne danoise, où ils vivent un bonheur intense. Mais l’hostilité à leur liaison illégitime et la précarité de leur vie deviennent pesante...

Inédit en DVD dans les médiathèques.

Un splendide exercice de style autour de cette véritable histoire d'amour tragique, perpétuée en Suède à travers une célèbre ballade.

La campagne, l'été. Des herbes, des blés, gorgés de soleil, se balancent avec indolence dans une lumière dorée. Les cheveux d'Elvira sont blonds, eux aussi, étalés sur le sol, brillants dans la chaleur. Sixten arrache les boutons de sa tunique de soldat. Ils tombent un par un dans l'herbe, pareils à des fruits trop mûrs, qui retournent naturellement à la terre. C'est au tour de la barbe de disparaître, à présent. Elvira tient mal le miroir, trop occupée à jouer. C'est le menton recouvert de mousse à raser que Sixten l'embrasse. Tout Elvira Madigan est dans cette scène, et toute la beauté du cinéma de Bo Widerberg, le réalisateur suédois dont on ne cesse de redécouvrir, avec un bonheur intact, les films poétiques et engagés. Plus que tout autre film de Widerberg peut-être, Elvira Madigan est un film d'été, avec tout ce que cela signifie : beauté de la lumière, sensualité des corps, mais aussi caractère momentané des jours de joie. [...] Anne Sivan. DvdClassik.com 

La suite de la critique du film sur DvdClassik, en cliquant ici.

Romancier, scénariste, réalisateur et critique de cinéma, Bo Widerberg (1930-1997) signe en 1962 Regards sur le cinéma suédois, un pamphlet violent qui stigmatise le passéisme du cinéma suédois contemporain, y compris Ingmar Bergman. Avec Le Péché suédois et Le Quartier du corbeau, tous deux de 1963, il sera considéré comme le chef de file d’une “nouvelle vague” suédoise, orientée vers un pessimisme social qui s’attache à filmer la classe ouvrière. La consécration internationale arrive avec Elvira Madigan (1967), Adalen 31 (1969) et Joe Hill (1971), tous trois primés à Cannes, et dans lesquels il renouvelle complètement sa manière de filmer et ses thématiques. Avec Un Flic sur le toit de 1976, il réalise un film de genre qui reste la référence du cinéma scandinave. Cinenordica.com 

Retrouvez ici d'autres films réalisés par Bo Widerberg disponibles en DVD dans les médiathèques.

Retrouvez ici d'autres films suédois disponibles en DVD dans les médiathèques.

En cours de chargement ...
Ce film est interdit aux moins de 16 ans.