LA VIE MÊME
Party Girl
Angélique a soixante ans. Elle aime encore la fête, elle aime encore les hommes. La nuit, pour gagner sa vie, elle les fait boire dans un cabaret à la frontière allemande. Avec le temps, les clients se font plus rares. Mais Michel, son habitué, est toujours amoureux d’elle. Un jour, il lui propose de l’épouser. Un portrait de femme et de famille naturaliste et éprouvant.
* Caméra d'or, Festival de Cannes 2014.
Angélique, 60 ans, est entraîneuse. Quand un ancien client lui demande sa main, elle croit à une blague, puis accepte. Mais, pour certaines herbes folles, y a-t-il vraiment un âge pour se ranger ?
Tournage à Forbach, ville de l’Est sinistrée, avec des comédiens non professionnels, à commencer par l’héroïne elle-même, la propre mère de Samuel Theis, l’un des réalisateurs : on s’attend à du pur cinéma naturaliste, et on a raison. Mais c’est aussi un superbe mélo. Changer de vie, croire à l’amour, même tardif : des thèmes sans âge que les trois auteurs du film revisitent dans un style brut, vibrant. Et avec une empathie constante pour tous leurs personnages, petites gens fâchées avec la syntaxe, anciens mineurs qui occupent leur retraite au stand de tir, ou « filles » plus ou moins jeunes qui dansent en string et se tiennent chaud entre elles. Face à Joseph Bour, bouleversant, Angélique Litzenburger joue comme elle respire : comme si chaque seconde était une victoire sur le temps et l’ennui. Une rock star. Avec cette Party Girl d’une sincérité à toute épreuve, voici un film libre sur la liberté. Guillemette Odicino. Télérama.fr
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