COMÉDIES !
Le grand restaurant
La vie de M. Septime, le tyrannique patron du célèbre "Grand restaurant", est bouleversée le jour où un dictateur sud-américain venu dîner chez lui disparaît mystérieusement. Commence alors une rocambolesque course poursuite entre policiers, journalistes et terroristes. Une comédie débridée, un festival Louis de Funès face à un Bernard Blier qui n'en est pas moins drôle et loufoque…
Patron d'un restaurant chic des Champs-Elysées, Septime tyrannise
l'ensemble de ses employés. En revanche, il ne recule devant rien pour
courtiser la clientèle : baisemains, courbettes et veuleries en tous
genres. Un jour, plus obséquieux que jamais, il reçoit Novalès, un chef d'état étranger. Hélas ! une bombe explose à la table présidentielle, et
Septime se retrouve vite au centre d'un invraisemblable micmac...Un
souverain de pacotille, quelques sbires rébarbatifs et loufiats
serviles : la mise en scène enchaîne les situations burlesques tendance
tarte à la crème. Le scénario n'est qu'une corde maigrelette sur
laquelle de Funès joue les funambules survoltés. Et, miraculeusement,
grâce à lui, la comédie franchouillarde se change en pantomime
électrique. Tantôt il mène, au pas de charge, un hilarant ballet de
serveurs, tantôt il piste un client, narines pincées et rictus
doucereux... Bernard Blier, qui fut souvent, lui aussi, le seul charme
de quelques nanars, oppose sa masse sournoise et sa faconde jubilatoire
aux fourberies sautillantes du petit teigneux. Les gourmets apprécieront
ce festin de méchanceté pour de rire. Cécile Mury. Télérama.fr
Jacques Besnard débute en 1962 comme premier assistant du réalisateur André Hunebelle. À ses côtés, il apprendra son métier sur les plateaux de deux OSS 117, Les Mystères de Paris, ou bien encore les deux premiers Fantômas, avec Louis de Funès. Hunebelle produira sa première réalisation, en 1966. Pour la comédie Le Grand Restaurant, il retrouve Louis de Funès, avec qui il collabore au scénario, puis il signe un joli succès populaire avec Le Fou du labo 4. Dans les années 1970, il signera une poignée de comédies boulevardières. Il est le père du réalisateur Éric Besnard.
Visitez la page facebook des médiathèques...