La fête est finie, c’est l’histoire d’une renaissance, celle de Céleste et Sihem. Arrivées le même jour dans un centre de désintoxication, elles vont sceller une amitié indestructible. Celle-ci sera autant une force qu’un obstacle lorsque, virées du centre, elles se retrouvent livrées à elles-mêmes, à l’épreuve du monde réel et de ses tentations. Le vrai combat commence alors celui de l’abstinence et de la liberté, celui vers la vie.

Un premier film percutant !

Rechutes et fureur de (sur)vivre, la jeune réalisatrice filme l’addiction avec une franchise et une énergie étonnantes, dans une lumière crue et douce. Le suspense est constant : les deux ­héroïnes sont à la fois à l’aube et au crépuscule de leur vie, c’est à elles qu’il appartient de choisir. Entre deux belles scènes de groupes de parole, Zita Hanrot et Clémence Boisnard rayonnent — la première exprime une rage magnifique qu’on ne soupçonnait pas dans Fatima, de Philippe Faucon (2015). Voilà deux combattantes qui se débattent violemment, et rient aussi, dans une démarche de guérison à contretemps. Ce film où un simple sandwich grec peut rendre l’espoir est un éloge insolent de l’appétit de vie, coûte que coûte. Guillemette Odicino. Télérama.fr


En cours de chargement ...
Ce film est interdit aux moins de 16 ans.