Une longue journée de l'été 1936. Lorsque Dimitri arrive chez Maroussia, la jeune femme ne l'a pas revu depuis dix ans. Entre-temps, elle a épousé Sergueï et Nadia est née. Dimitri travaille maintenant pour la police politique de Staline. Mais pourquoi réapparaît-il soudain comme une boule de feu par cette éclatante journée d'été ?

* Oscar du Meilleur film international, 1995.

* Prix du Jury Oecuménique, Festival de Cannes 1994.

Nikita Mikhalkov fait brusquement entrer la terreur policière dans le monde tendre et menacé de Tchekhov. Une oeuvre mémorable, où le stalinisme est montré de face.

Nous sommes dans les années 1930. Staline brille sur la Russie, tel un soleil trompeur. Tout se déroule en un jour, comme une tragédie dont les héros avanceraient aveugles ou masqués. Ce qui est superbe, c'est la maîtrise avec laquelle Mikhalkov parvient à dilater le temps ! A faire pressentir, au cœur même du bonheur, la pré­sence insidieuse de la fata­lité. A susciter l'émotion sur la longueur d'une scène apparemment inutile : le french cancan collectif que ces cinglés de Russes se mettent soudain à danser, comme ça, pour rien, par pur plaisir.

Et puis, dans le dernier quart d'heure, les masques tombent. La violence, qui veillait en coulisses, explose. Devant les coups de poing et les coups de feu, le tango à la mode Fatigué par le soleil, qui avait rythmé jusqu'alors ­cette journée particulière, devient brusquement ter­rible. Télérama.fr




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