La vie sur Terre, 2020

À Paris, en banlieue, en province ou à la campagne, six réalisateurs, comme nous tous confinés, filment, depuis le début et jusqu’à sa fin, la vie nouvelle dans cette parenthèse du temps. Quand tout revient vers soi, que peut le cinéma ? Leurs voix mêlées d’artistes en prise avec le réel se font l’écho de nos interrogations sur le monde d’avant et d’après, questionnent l’acte de produire des images et de résister.

Claire Angelini vit et travaille à Munich, en Allemagne et à Paris. Cinéaste française, artiste et historienne de l'art (ENSBA / Paris, HFF / Munich, Université de Paris Sorbonne), le travail de Claire Angelini explore par l'installation, le cinéma, la photographie et le dessin, les relations politiques entre l'art et l'histoire.

Après des études de philosophie et d'esthétique, Jacques Goldstein se dirige vers la télévision pour laquelle il réalise des documentaires investiguant les relations entre culture noire et culture blanche, exil et création, musique et société.

Laurent Roth est né à Paris en 1961. Après des études de philosophie, il réalise de nombreux courts et moyens métrages primés dans plusieurs festivals. Depuis les années 2000, parallèlement à une activité d’écriture pour l’opéra et le théâtre, il poursuit son exploration des passerelles entre fiction et documentaire. Il a travaillé comme critique aux Cahiers du Cinéma, pour France Culture et a participé à la programmation de plusieurs festivals dont les États généraux du documentaire à Lussas et le Festival international du documentaire de Marseille dont il assure la direction artistique de 1999 à 2001 autour d’un nouveau projet éditorial : Marseille/Fictions du réel.

Ancien élève de l'IDHEC et lauréat de la bourse "Villa Médicis Hors les Murs", Vincent Dieutre a résidé à New York et à Rome avant de se consacrer à la réalisation. Passionné par les rapports entre cinéma et art contemporain, il a tenté de les redéfinir dans ses écrits critiques (La Lettre du Cinéma, Politis, Mixt(e)), lors des cours qu'il a donné au département Cinéma de Paris VIII, à la Femis, et au Fresnoy ainsi qu'à l'occasion d'interventions ponctuelles dans d'autres écoles d'art, en France et à l'étranger. Il continue d'animer depuis 1997 les projections du groupe PointLignePlan à La Fémis ou à Beaubourg.   Depuis ses Lettres de Berlin (1988), refusant le partage trop strict du cinéma entre les catégories de la fiction ou du documentaire, Vincent Dieutre préfère définir son travail, "aux confins du documentaire, de la fiction, de la littérature, des arts plastiques", à travers l’expression "tiers-cinéma".

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