COMÉDIES !
Les vies privées de Pippa Lee (The Private Lives of Pippa Lee - VOstf)
Comédie douce-amère. Elle a la quarantaine radieuse, un vieux mari éditeur chic, et elle
sait recevoir dans leur luxueuse maison du Connecticut toute une clique
d'intellectuels. Mais, sous le masque de la parfaite maîtresse de
maison, qui est vraiment Pippa Lee ? On découvre au fil de fragments de
passé en flash-back que la jeune et jolie femme (jouée avec retenue par
Robin Wright) est une fille de la contre-culture et de ses excès, ayant
finalement mis de l'ordre dans son existence en pagaille, sans forcément
s'épanouir dans cet assagissement. Une rencontre va lui permettre de trouver un nouveau sens à sa vie. Le récit d'une émancipation tardive.
Ce que le style de la
cinéaste perd en radicalité, il le gagne en chaleur au travers de ce
portrait tout en finesse d'une femme au bord de la crise de nerf porté
par l'interprétation à vif de Robin Wright Penn, d'une justesse de tous
les instants. Aux côtés de la comédienne, on retrouve un casting
prestigieux employé à bon escient, d'Alan Arkin à Keanu Reeves en
passant par Julianne Moore et Maria Bello. Touchant, surprenant,
jusqu'auboutiste, The Private Lives of Pippa Lee confirme que Rebecca
Miller est un talent à suivre de près. Deauville 2009 - Filmsactu
Outre qu'elles offrent de vrais
bonheurs d'actrices (Maria Bello en mère surmédicamentée et Julianne
Moore en lesbienne émancipée), ces séquences ont un parfum littéraire
très romanesque. Rebecca Miller distille un humour
décapant. En témoigne le personnage savoureux joué par Winona Ryder.
Et le vigoureux pied de nez que Pippa Lee réserve in fine à sa famille
et à ses amis. Il se dégage alors de ce récit d'une émancipation tardive
une bonne dose d'autodérision et une énergie communicative. — Aurélien
Ferenczi - Télérama
Fille d'Arthur Miller, Rebecca
Miller s'illustre d'abord comme peintre et sculptrice. "La découverte des films de Fellini fut un
déclic." En1988, on la retrouve au théâtre dans La cerisaie, mis en scène par Peter Brook, puis au cinéma dans À propos d'Henry ou Jeux d'adultes. Elle passe à la mise en scène avec un film très personnel, Angela,
l'histoire de deux petites filles et de leur mère maniaco-dépressive.
Bien que primée pour son premier film, Rebecca Miller va rester six ans sans tourner, son projet suivant, The Ballad of Jack and Rose, ne séduisant aucun producteur. "J'ai
alors décidé de me mettre à écrire des nouvelles." C'est donc par
l'écriture qu'elle revient au cinéma avec l'adaptation d'une de ses œuvres, Personal Velocity (2002), qui décroche le Grand Prix à
Sundance. "C'est à partir de là que j'ai existé aux yeux
du métier. J'ai pu enchaîner avec Ballad of Jack and Rose, un film qui n'avait cessé d'évoluer au long de ces dix ans et dont je suis la plus fière." La cinéaste aime les projets au long cours et Les vies privées de Pippa Lee prennent leur source sept avant leur sortie au cinéma. Ses retrouvailles à Rome avec une amie lui inspire le
personnage de Pippa Lee, qu'elle développe dans un roman avant d'en
faire une héroïne de cinéma. Puis viendra en 2015 Maggie a un plan, une nouvelle comédie. Entre-temps, Rebecca Miller a signé un recueil de dessins et un
roman.
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