LA VIE MÊME
Sur la plage de Belfast
Par un jeu de hasards, le réalisateur s'est trouvé en possession d'un film Super 8, resté inachevé dans une caméra offerte par son amie de retour d'un voyage à Belfast. Le film montre une famille inconnue s'amusant au bord d'une plage. Grâce à une expertise des laboratoires Kodak, il découvre qu'il date d'une douzaine d'années et décide de se rendre en Irlande du Nord pour retrouver ces gens et leur rendre le film.
*
Prix Découverte de
la Scam 1997
D'une douceur aussi grande que l'acuité poétique et politique qui s'en
dégage, les films si délicats de ce cinéaste à la voix si singulièrement
présente nous disent somme toute qu'on n'a de chance de se trouver
qu'en acceptant de se perdre, mieux encore : qu'il n'est de chemin plus
sûr d'y atteindre qu'en passant par l'expérience d'autrui, qu'en
consentant à s'oublier un peu pour s'ouvrir à l'histoire, à l'espace et
au temps de nos semblables. Jacques Mandelbaum, Le Monde, 27 janvier 2006.
Henri-François Imbert
est un réalisateur, scénariste et écrivain né en 1967. Il
commence à filmer en caméra
super 8 à l'âge de vingt
ans, format
qu’il
ne quittera plus. Il réalise
par la suite des films
documentaires. Sur
la plage de Belfast
sort en 1996
et Doulaye, une saison des pluies
en 1999,
qui restent très liés au film de famille et au journal filmé. Dès
1996, il signe une série documentaire pour Canal + intitulée
Chroniques de l’art brut.
On y retrouve l’artiste
André Robillard, figure
majeure de l’art brut en France et dans le monde. Le
dernier en date, André Robillard, en compagnie,
est sorti en salle en 2018.
En 2003, Henri-François
Imbert réalise
No pasaràn, album souvenir,
mélange de fiction et de documentaire présenté à la Quinzaine des
Réalisateurs du Festival de Cannes. Le cinéaste cherche à y
compléter une collection de cartes postales photographiées dans le
village de sa famille durant la guerre civile espagnole. Avec
Le Temps des amoureuses,
sorti en 2009, il
rend hommage à Jean
Eustache à travers ses
anciens acteurs. En 2014,
neuf ans après l’obtention
d’une thèse consacrée au
documentariste Samba Félix
N'Diaye, sous la direction de Serge Le Péron, Henri-François
Imbert rencontre le
cinéaste sénégalais dans
un court-métrage réalisé en Mini DV.
Également
animateur d’ateliers de réalisation à la Maison
de l’image et du geste et
enseignant à l’université
Paris 8 et à la
Fémis,
Henri-François Imbert s’impose comme un cinéaste pédagogue,
curieux de fouler des sentiers cinématographiques peu empruntés.
Accédez ici au site de Henri-François Imbert.
Retrouvez ici d'autres films d'Henri-François
Imbert disponibles en DVD dans les médiathèques.
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