Comédie loufoque. Des histoires d’amour (torrides), d’argent, de trahisons (odieuses), dans une clinique au bord de la ruine. Une parodie de film catastrophe menée tambour battant avec de vrais moments burlesques…

Film inédit dans les médiathèques.

"Décédé brutalement le 16 mai [2013] à l'âge de 56 ans, l'acteur et réalisateur Artus de Penguern avait mis onze années pour monter cette Clinique de l'amour! Les producteurs et financiers qu'ils sollicitaient ne comprenaient pas bien où il voulait aller avec ce film totalement foutraque. Aucune chaîne hertzienne n'a d'ailleurs voulu entrer dans le financement. Mais, grâce à son opiniâtreté, il y était finalement arrivé en affichant un casting plein de promesses. Malgré un accueil bienveillant de la part des critiques, son film n'avait pas connu un succès public lors de sa sortie en salles. Cet échec avait laissé un goût amer au réalisateur. 

Inspiré des soap operas américains aux feuilletons interminables, La Clinique de l'amour! se range pourtant dans la lignée des grandes comédies loufoques anglo-saxonnes comme Y a-t-il un pilote dans l'avion? ou Un poisson nommé Wanda. Admirateur de Pierre Etaix et de Charlie Chaplin , Artus de Penguern s'est fait un énorme plaisir à détourner tous les clichés des feuilletons sentimentaux et son film peut se ranger sans complexe aux côtés de Certains l'aiment chaud, de Billy Wilder, ou du Sherif est en prison, de Mel Brooks." Daniel Psenny, Le Monde, 29 juillet 2013.

Écrivain, scénariste, auteur, comédien, interprète de one man shows et chroniqueur radio sur France Inter, Artus de Penguern est né en 1957 à Neuilly-sur-Seine et est décédé en 2013 à Paris. Après avoir étudié au Cours Simon et au Conservatoire libre du cinéma français, il multiplie les apparitions au cinéma comme comédien, tout en s’investissant dans l'écriture et la réalisation de films. Après plusieurs courts-métrages teintés de burlesque et d'humour noir, il réalise en 2001 Grégoire Moulin contre l'humanité dans lequel il tient le rôle principal. S’il est un habitué des comédies (Saint-Jacques... La Mecque, L'invité) il ne néglige pas pour autant les rôles plus graves, notamment dans Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet où il incarne le personnage d’un écrivain mélancolique, ou dans L' Homme qui rêvait d'un enfant de Delphine Gleize.

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Ce film est interdit aux moins de 18 ans.