Max est traiteur depuis trente ans. Des fêtes, il en a organisé des centaines, il est même un peu au bout du parcours. Aujourd’hui c’est un sublime mariage dans un château du XVIIe siècle, un de plus, celui de Pierre et Héléna. Comme d’habitude Max a tout coordonné : il a recruté sa brigade de serveurs, de cuisiniers, de plongeurs, il a conseillé un photographe, réservé l’orchestre, arrangé la décoration florale, bref tous les ingrédients sont réunis pour que cette fête soit réussie… Mais la loi des séries va venir bouleverser un planning sur le fil où chaque moment de bonheur et d’émotion risque de se transformer en désastre ou en chaos. Des préparatifs jusqu’à l’aube, nous allons vivre les coulisses de cette soirée à travers le regard de ceux qui travaillent et qui devront compter sur leur unique qualité commune : le sens de la fête.


Eric Toledano et Olivier Nakache ont imaginé leur sixième long métrage au moment des attentats de 2015, en réaction à un contexte des plus plombants. Le principe de plaisir est donc au cœur du
Sens de la fête, plus léger, plus résolument humoristique que leur précédent film, Samba (2014). L’argument — une soirée de mariage qui part en ­cacahuète — est banal, sinon con­venu dans ses rebondissements : les plombs sautent, le plat principal a tourné, belle-­maman s’encanaille… Mais le point de vue choisi est plus original : en lieu et place des sempiternels règlements de comptes familiaux, les auteurs se sont focalisés sur les nombreuses petites mains qui s’agitent en coulisses. La petite entreprise organisatrice des festivités, avec son personnel black-blanc-beur, ses cuisiniers payés au noir, ses serveurs tamouls sans papiers, se veut une réplique en miniature de la France d’aujourd’hui. On pourra trouver un rien candide cette conception d’une société où la couleur de peau n’est pas un problème, où le patron et ses salariés forment une famille qui finit par se réconcilier dans l’adversité. Le regard bienveillant des réalisateurs fait le charme du film, conçu comme une succession de gags et de bons mots enchaînés à un rythme soutenu. La belle mécanique tourne à plein régime...Et les acteurs régalent, chacun dans son registre de prédilection, poussé au maximum : Gilles Lellouche est impeccable en DJ grande gueule, et Jean-Pierre Bacri compose le plus beau grognon de sa longue carrière de grognon. Samuel Douhaire. Télérama.fr

Depuis 1995, le parcours d'Eric Toledano et Olivier Nakache demeure indissociable. En 2011, ils réalisent Intouchables, l'adaptation de l'histoire vraie de Philippe Pozzo di Borgo. Le film est le deuxième plus gros succès de l'histoire du cinéma français. En 2014, ils confirment dans un registre dramatique avec Samba, cette fois l'adaptation d'un roman, Samba pour la France, de Delphine Coulin. Les réalisateurs attendent 2017 pour dévoiler leur sixième long, Le sens de la fête, avec Jean-Pierre Bacri dans le rôle principal. Ils s'entourent de Jean-Paul Rouve et Gilles Lellouche, mais également des jeunes valeurs montantes de l'humour : Eye Haïdara, Vincent Macaigne, Alban Ivanov, William Lebghil et Jackee Toto. En 2019, ils sortent Hors Normes, d'après l'histoire vraie de responsables d'associations qui s'occupent de personnes atteintes d'un autisme grave. Le film met en scène notamment Vincent Cassel et Reda Kateb. En 2021 sort la première série créée par Olivier Nakache et Eric Toledano : En thérapie est l'adaptation française de la série israélienne Be Tipul. La série se déroule en huis clos dans le cabinet d'un psy (Frédéric Pierrot) durant les séances de ses patients (Mélanie Thierry, Reda Kateb, Pio Marmai, Clémence Poésy, Céleste Brunnquell) et de sa superviseure Carole Bouquet.

Retrouvez ici d'autres films d'Eric Toledano et Olivier Nakache, disponibles en DVD dans les médiathèques.

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Ce film est interdit aux moins de 12 ans.