Lors d’une fête étudiante, Mariam, jeune Tunisienne, croise le regard de Youssef. Quelques heures plus tard, Mariam erre dans la rue en état de choc. Commence pour elle une longue nuit durant laquelle elle va devoir lutter pour le respect de ses droits et de sa dignité. Mais comment peut-on obtenir justice quand celle-ci se trouve du côté des bourreaux ?

* Prix de la meilleure création sonore, Festival de Cannes 2017.

* Prix spécial du jury, Festival du cinéma méditerranéen de Bruxelles 2017.

Adapté du livre Coupable d'avoir été violée de M. Ben Mohamed et A. Djamshidi, La Belle et la meute revient sur le parcours du combattant vécu par une jeune Tunisienne, violée par des policiers, qui a défié les institutions de son pays pour réclamer justice. Une lutte de longue haleine, menée sur plusieurs années, condensée ici en une nuit de cauchemar par son héroïne, Mariam. [...] Dans ce contexte de transition politique post-révolution, Mariam devient militante lorsqu'elle est sommée de se taire pour ne pas fragiliser l'institution policière garante de la reconstruction du pays. Incarnation d'une jeunesse qui croit en un nouvel État de droit, Youssef s'empare quant à lui de ce drame pour dénoncer la corruption des autorités. Au-delà de sa revendication féministe, La Belle et la meute illustre à travers ces deux portraits la naissance d'une véritable conscience citoyenne, et utilise pour cela très habilement les armes du cinéma. L'annuel du cinéma, 2018.

"Scénariste et réalisatrice tunisienne, Kaouther Ben Hania fait des études de cinéma à la Sorbonne nouvelle et à la Femis. Elle réalise son premier court métrage La Brèche en 2004. Suivront Moi, ma sœur et la chose (2006), Peau de colle (2013) et Les Pastèques du cheikh (2018). Dès 2014, elle passe au format long avec Le Challat de Tunis puis Zaineb n’aime pas la neige (2016). Ses  films documentaires et fictions ont remporté plusieurs prix et connu un succès à travers le monde. Son film La Belle et la Meute entame une prestigieuse carrière internationale en Sélection officielle au Festival de Cannes 2017, dans la catégorie Un Certain Regard. Son dernier film, L’homme qui a vendu sa peau, sélectionné à la Mostra de Venise 2020 (Prix du meilleur acteur) est nommé pour l’Oscar du meilleur film international en 2021." Festival-cannes.com

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Ce film est interdit aux moins de 16 ans.